La ligne Montauban Molières
Avant-projet de 1906 : profils en travers types.
Ces
documents détaillent minutieusement la manière d'insérer la circulation
des tramways au milieu des voitures (attention ! nous sommes en 1906 et
les ingénieurs des Ponts et Chaussées pensent sûrement aux voitures
hippomobiles !). Malheureusement ce type de reproduction a mal
résisté au temps et certaines pages sont difficilement lisibles : il a
été impossible de scanner convenablement certaines pages ; la photo
retouchée rend mieux.

Pour voir un profil bien lisible cliquer sur la page, puis cliquer dans page précédente de votre navigateur.
Sur
accotement de chemin ou de route ordinaire, on conserve 2,60 m pour la
circulation et 2,20m pour le tramway (maintenant ce serait un peu juste
!)

Sur route nationale, on est plus généreux, on garde 6,60 m.

Même chose pour l'ancienne route départementale !

Relevons
la minutie de l'étude : 4 m sur les chemins vicinaux ou de grande
communication (remarquer la hiérachie complexe qui existait à cette
époque)

Quand le tramway gagnait un peu d'indépendance....
La
construction d'un muret de protection, à hauteur variable suivant la
profondeur, est requis si le tramway est plus bas que la route. Tout
est marqué même la hauteur du ballast...
Tout est envisagé, le passage sur les ponts...
...la traversée des villes et villages.
Enfin le cas rare sur Montauban-Molières, la plateforme est indépendante (ce qui fut beaucoup moins rare sur Valence-Montaigu).
Enfin
pour terminer, l'originalité de cette ligne, la traversée du Tarn en
commun avec la ligne PO Montauban-Lexos. Je découvre ici la
dénomination de ce pont (Pont du Verdier) oubliée à notre époque car lors de sa
transformation récente pour supporter une rocade routière, ce nom n'a pas été
cité.